Après des réticences initiales, la police du Bangladesh a finalement confirmé la piste du groupe interdit Jama’atul Mujahideen Bangladesh (JMB), dont des tracts avaient été retrouvés sur les lieux des explosions. Plusieurs personnes arrêtées pour implication dans ces attentats auraient admis appartenir au groupe. Au total, il y aurait eu 456 explosions. S’il n’y a pas eu plus de victimes, c’est apparemment parce qu’ont seulement explosé des détonateurs, sans charges. Le JMB – qui avait bénéficié dans le passé d’aides financières venant de pays musulmans – passait pour avoir une structure implantée à travers le pays. Cependant, l’ampleur de l’opération soulève des questions: que présage l’avertissement qui a ainsi été envoyé aux autorités, et que dit-il sur la force de frappe du mouvement pour de futures actions?