L’utilisation de navires commerciaux pour s’en prendre aux intérêts américains est considérée comme un risque majeur. Et 95% des échanges commerciaux se font par voie maritime: la fermeture des ports suite à un attentat aurait des conséquences économiques catastrophiques. D’ici au 1er juillet 2004, tous les ports et navires étrangers en relation avec les Etats-Unis doivent avoir mis sur pied une infrastructure contre-terroriste adéquate – faute de quoi un bateau inadéquatement prémuni ou comptant parmi ses dix dernières étapes un port non conforme aux critères de sécurité pourra être refoulé des eaux américaines, explique un reportage du New York Times, repris dans l’International Herald Tribune (25 mars 2004). Dans l’immédiat, cela entraîne de lourdes dépenses d’équipement pour des pays pauvres exportant vers l’Amérique du Nord.