Les forces armées tchèques participent à l’engagement international dans le Golfe avec des unités spécialisées dans la lutte antichimique, antibactériologique et antinucléaire. Les autorités tchèques sont en alerte depuis quelques jours en raison d’avertissements au sujet de possibles infiltrations terroristes sur le territoire du pays.
Le 27 janvier, un premier avion transportant des renforts pour l’unité tchèque de combat antichimique, antibactériologique et antinucléaire se trouvant actuellement au Koweït a quitté l’aéroport Ruzyne de Prague, rapportent les agences CTK et dpa. L’ambassadeur américain Craig Stapleton est venu saluer le groupe de 15 hommes. Un porte-parole de l’armée tchèque a indiqué que l’avion était le premier de six appareils américains qui devraient transporter 130 soldats et 40 véhicules destinés à renforcer l’unité de 250 hommes stationnée en ce moment au Koweït. La République tchèque a répondu positivement à une demande américaine de participation en cas d’intervention militaire contre l’Irak. La résolution parlementaire adoptée à cet effet stipule que les soldats tchèques ne pourront être déployés dans un tel conflit que si le Conseil de sécurité des Nations Unies autorise une opération militaire contre l’Irak par une résolution spéciale ou si l’Irak utilise des armes de destruction massive.
Un commando infiltré en République tchèque?
Pendant ce temps, les autorités tchèques se trouvent en état d’alerte, après avoir reçu des informations sur l’éventuelle intention de commandos terroristes afghans de s’introduire dans le pays, relatent CTK et l’AFP le 27 janvier. Chef de la police tchèque, Jiri Kolar a annoncé que le Comité central d’urgence, convoqué pour la dernière fois à la suite des attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, était entré en activité et examinait des informations reçues des services de sécurité nationaux. “Ces rapports sont plus sérieux que les avertissements reçus précédemment“, aurait dit Frantisek Bublan, directeur de l’Office de l’information et des relations étrangères des services de renseignement militaires, cité par le quotidien Mlada fronta Dnes du 27 janvier. Le 25 janvier, en Allemagne, le Bild Zeitungavait affirmé que des commandos afghans proches de Gulbuddin Hekmatyar cherchaient à s’introduire dans plusieurs pays européens, dont la Grande-Bretagne, la République tchèque, la France et l’Allemagne.
Un membre de l’IRA arrêté à Prague
[Mais ce n’est pas le seul souci en matière de terrorisme pour la police tchèque.] Des sources tchèques et britanniques ont confirmé le 27 septembre qu’une personne soupçonnée d’être impliquée dans deux attentats de l’Armée républicaine irlandaise (IRA) contre des bases britanniques en Irlande du Nord et en Allemagne se trouvait détenue par les Tchèques dans l’attente d’une éventuelle extradition, ainsi que l’ont annoncé le même jour CTK et un quotidien écossais. Une porte-parole du service pénitentiaire tchèque a confirmé que Michael Dickson, âgé de 38 ans, avait été incarcéré le 7 décembre [2002] en vue d’une extradition. Sa détention avait tout d’abord été annoncée par le Daily Record écossais le 27 janvier. Le journal indiquait que Dickson avait été arrêté sous l’accusation de trafic de cigarettes. (MS)
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Date de publication originale: 28 janvier 2003.
Traduit de l’anglais par les soins de terrorisme.net