Alors qu’une solution semblait en vue et que les négociations entre les familles des victimes de l’attentat de 1989 et la Fondation Kadhafi avaient abouti “à un compromis acceptable”, selon le Collectif des familles, une délégation libyennne arrivée à Paris le 29 novembre 2003 a annoncé un revirement de position, qui aurait débouché sur un traitement inégal des familles de victimes. Lors d’un entretien publié aujourd’hui par un quotidien tunisien, Assabah, le colonel Kadhafi affirme cependant s’attendre bientôt à des progrès permettant de “clore définitivement” ce dossier. A noter que le chef d’Etat libyen essaie de suggérer que la solution du différend ne relève plus des gouvernements, mais des familles et de la fondation que dirige son fils. Le président Chirac avait cependant rappelé quelques jours plus tôt les engagements pris “au plus haut niveau” de l’Etat libyen…