Dans le cadre des mesures de prévention du terrorisme, les célèbres laboratoires de Los Alamos (Nouveau-Mexique) ont élaboré des modèles informatisés de villes virtuelles de millions d’individus, avec toutes leurs infrastructures, afin de pouvoir examiner les conséquences qu’aurait un attentat terroriste à large échelle (par exemple un attentat biologique accompagné d’un effondrement du réseau électrique), révèle le Washington Post (4 juillet 2005). Ces simulations doivent permettre au gouvernement d’être prêt à choisir les meilleures options en cas d’attaque, en ayant une meilleure connaissance préalable des interactions et interdépendances, et donc d’éviter ainsi des erreurs en cascade. Les simulations permettent par exemple d’évaluer la rapidité probable de propagation d’une maladie infectieuse et ses conséquences. Ce projet a cependant aussi ses critiques, qui estiment qu’un projet informatique – si développé qu’il soit – ne parviendra jamais à restituer la complexité de la vie réelle.